La seule exigence de l’opposition est connue

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Comme à son habitude, l’opposition met sur le dos du pouvoir tous les blocages survenus lors des premières étapes du dialogue.

Brigitte Johnson-Adjamagbo, la coordinatrice des 14 formations de l’opposition, s’étonne du refus de la majorité d’entendre parler d’un retour à la constitution de 1992.

Et l’animatrice de menacer : ‘La rue risque de prendre le relais du dialogue en cas d’échec’.

Les opposants restent figés sur la constitution de 1992 car, selon leur propre explication qui ne résiste pas à une étude constitutionnelle sérieuse, cela permettrait de chasser le président et/ou lui interdire de se représenter en 2020. Le seul objectif est donc son adoption à l’issue du dialogue. Le reste n’a que peu d’importance à leurs yeux.

Voilà pourquoi il y a tant d’entêtement et d’absence de flexibilité de la part de Mme Johnson-Adjamagbo et de ses amis. Il ne faut pas être professeur en science politique pour le comprendre.

Cette posture d’ailleurs est critiquée au sein même de l’opposition. Pour Gerry Taama, le leader du NET, il faut revoir toutes les positions maximalistes qui bloquent l’avancée des discussions.

Des discussions qui sont censées reprendre d’ici une dizaine de jours.

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