« La salive longtemps gardée dans la bouche finit par devenir de la bave », c’est connu. Ayant horreur de la bave, la SEET (Synergie des Elèves et étudiants du Togo) a décidé de passer à une autre étape de sa lutte de revendication du mieux-être des élèves et étudiants du Togo.
Après moult démarches dont une seule a permis de rencontrer le ministre en charge de l’Enseignement supérieur de qui ils ont obtenu depuis plusieurs mois déjà une promesse d’ouvrir une table de discussions avec les associations estudiantines pour débattre de leurs doléances, et face à ce qu’elle appelle le dilatoire de la part des autorités universitaires et autres qui ont en gestion l’enseignement supérieur au Togo, la SEET a décidé de manifester son ras-le-bol à travers une manifestation pacifique d’envergure le Jeudi 21 Juin prochain sur le campus universitaire de Lomé. C’est du moins l’information portée ce jour au public au cours d’une conférence de presse tenue à Lomé, par Basile Aménuvévé et ses collègues membres du bureau de cette synergie.
Des dires de ces derniers, par cette manifestation à laquelle ils appellent les étudiants togolais, ils entendent voir l’autorité, surtout le ministre de l’Enseignement supérieur, honorer son engagement « d’ouvrir des discussions et la mise au point des résultats de la commission de réflexion sur le système LMD par le président de l’Université de Lomé afin de situer les étudiants sur les modalités d’évaluation ».
Si ces discussions tant souhaitées par la SEET avec l’ensemble des associations estudiantines présentes sur le campus de Lomé, venaient à avoir lieu, elles devront voir la Synergie remettre sur la table ses revendications de « l’augmentation des allocations et bourses communément appelées tranches qui tombent tardivement après des mois de misères galopantes, la suppression des critères d’âge, l’accélération des chantiers d’infrastructures qui connaissent une lenteur dans leur réalisation (du moins aux yeux de la SEET, ndlr), la suppression des examens des jours fériés et dimanche, la non-ingérence du SRI dans les affaires académiques, l’application effective des QCM et la reprogrammation des unités d’enseignements, la réduction des frais de Master et Doctorat, la mise à la disposition de deux bus par artère pour éviter les surcharges »…
Et face aux multiples menaces qui ont suivi leur manifestation spontanée du 1er Juin dernier contre la décision de voir les conducteurs d’engins à deux roues et leurs passagers faire « pied à terre » aux entrées Adéwui et Lomégan du campus universitaire de Lomé, les responsables de la SEET promettent ne plus se laisser faire. Ils promettent agir.
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Source : telegramme228.com