Le gouvernement a lourdement investi pour réhabiliter le réseau routier, notamment les grands axes urbains et ceux essentiels pour les échanges économiques et l’accès vers les pays voisins.
Le Togo dispose de 11.777 km qu’il faut entretenir. Près de la moitié nécessite des travaux de maintenance urgents.
La Société autonome de fonds pour l’entretien routier (SAFER) est chargée de cette mission estimée à près de 39 milliards de Fcfa pour 2020.
Mais à ce jour, cet organe public que peut compter que sur 14 milliards.
Les recettes – insuffisantes – proviennent des péages, des droits d’assises sur les produits pétroliers et de la taxe sur les véhicules à moteur récemment introduite.
‘Notre réseau routier s’est considérablement amélioré. Nous devons capitaliser la dessus et penser aux moyens pour l’entretenir’, explique Zouréatou Kassa Traoré, le ministre des Infrastructures et des Transports.
Tout le monde est d’accord sur ce point, mais comment trouver les fonds manquants ? De nouvelles taxes sont exclues. L’Etat se refuse à recourir à des emprunts. Les responsables devront faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour boucler le prochain budget de la SAFER.
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