Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Le procès des étudiants interpellés lors des échauffourées sur le campus universitaire de Lomé s’est déroulé hier après-midi sous haute surveillance des forces de l’ordre. Et comme l’on pouvait s’y attendre, ces petits mussolini de Faure Gnassingbé se sont encore illustrés négativement lors de ce procès dit de « honte nationale ».
Réprimer, c’est visiblement ce qu’ils savent faire le mieux. Alors que les étudiants tentaient d’accéder à la salle d’audience pour soutenir leurs camarades, ils ont été accueillis par les forces de l’ordre avec des grenades lacrymogènes : « Il vous est formellement interdit d’entrer dans la salle donc reculez », ordonnait un agent.
A peine a-t-il terminé sa phrase que les autres agents ont dispersé les étudiants à coups de grenades lacrymogènes. L’on signale encore une arrestation et des blessés par balles en caoutchouc dans le rang des étudiants.
Rappelons que 7 étudiants, accusés de dégradation de biens publics sur le campus universitaire, d’incendie d’un véhicule policier et civil, ont recouvré leur liberté mais Folly Satchivi et son camarade Agbégninou restent en prison.
Ils seront fixés sur leur sort le 26 juin prochain. Toutefois, les associations estudiantines, la société civile et les étudiants restent mobilisés pour leur liberté.
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