La Synergie des élèves et étudiants du Togo (SEET) a répondu au courrier du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en exprimant « son indignation et mécontentement face au dilatoire des autorités universitaires et gouvernementales ».
Koffi Akpagana a, dans une lettre en date de ce 29 avril, appelé le corps estudiantin à faire des « réclamations des bourses et allocations de secours qui seront traitées jusqu’après la troisième tranche ». Cette correspondance est trop simpliste selon la Synergie des élèves et étudiants du Togo qui reproche à son auteur de négliger « la galère qui frappe les étudiants et en gardant le silence sur les autres problèmes ».
Selon la SEET, les autorités universitaires et gouvernementales refusent d’améliorer les conditions de vie et d’étude de la relève de demain. La non-programmation des examens, l’absence de stages ; le manque d’enseignants, de bus et de laboratoires ; l’insuffisance de cités et d’amphithéâtres, l’exigence des frais de réclamation de notes sont, entre autres, des problèmes que les étudiants soulèvent depuis quelques années.
Le ministre Akpagana n’a pas fait allusion d’aucune de ces revendications dans sa lettre. « La SEET dénonce et condamne cette sortie génocidaire du Ministre des Enseignements Supérieur envers les étudiants et exige le traitement des dossiers et la satisfaction des revendications dans un bref délai », exige la Synergie dans un communiqué de presse.
Elle appelle toute la communauté estudiantine de Lomé et Kara à « mettre fin à la pagaille orchestrée contre les étudiants togolais et amener le gouvernement à assumer sa responsabilité sociale et académique envers les étudiants », poursuit le communiqué signé par Gnandja Douti, son chargé aux affaires internes.
A.H.
Source : www.lomechrono.com