Au sortir de l’audience, ce jeudi 23 mai à la Présidence de Burkina Faso à Ouagadougou, le Secrétaire général du Conseil de l’Entente affirme avoir discuté de la problématique de l’extrémisme avec son hôte.
Patrice Kouamé, le Secrétaire général du Conseil de l’Entente, a été reçu dans la capitale burkinabé par Roch Marc Christian Kaboré, le chef de l’État. Les deux hommes ont évoqué des sujets relatifs au radicalisme, à l’extrémisme et au terrorisme qui sapent le développement et remettent en cause le vivre-ensemble.
Le pays des hommes intègres fait face depuis quelques mois à des groupes obscurantistes qui y sèment la terreur, la désolation. Certains pourchassés se replient sur les pays voisins notamment au Bénin, au Ghana, au Niger, entre autres.
Au Conseil de l’Entente, on pense qu’il faut mettre l’accent sur la décentralisation et le dialogue transfrontalier pour prévenir et lutter contre le terrorisme. « L’espace frontalier doit être pris en charge dans les politiques de développement pour mieux sécuriser les frontière », insiste Patrice Kouame.
Composée du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Togo, cette institution dispose d’un Secrétariat permanent situé à Abidjan et d’un fonds d’entraide et de garantie destinés à soutenir les membres les plus défavorisés.
A.H.
Source : www.lomechrono.com