(Togo Officiel) – Confronté ces deux dernières années à l’intensification du trafic de drogues et aux conséquences découlant de leur consommation, le Togo mise davantage sur la prévention comme « stratégie-clé, afin de diminuer l’influence des facteurs de risques et renforcer les couches vulnérables ». Il y a donc nécessité de professionnaliser à cet effet les interventions de prévention et de traitement, en vue d’améliorer la qualité des soins.
C’est ce qu’a indiqué le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, également Président du Comité national anti-drogue, en s’exprimant à l’occasion de la commémoration le 26 juin de la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues.
« L’abus des drogues est devenu une épidémie silencieuse qui mine la jeunesse togolaise », a reconnu le ministre. C’est d’ailleurs pour cela, rappelle-t-il, que le pays s’est doté il y a moins d’un an d’un plan quinquennal de lutte contre la drogue, et accentue la formation des acteurs impliqués dans cette croisade. Si la pandémie de Covid-19 a quelque peu ralenti les activités, des réflexions sont en cours afin d’accélérer ces formations. Il est ainsi envisagé la création de structures spécialisées de prise en charge et de réhabilitation.
« Nul n’ignore la détresse d’une famille lorsqu’un membre est confronté à des problèmes de drogues », a déclaré Yark Damehame, avant d’inviter « les parents à prendre leurs responsabilités et protéger les enfants et les jeunes ». En marge de la célébration, des tonnes de drogues et de produits illicites contrefaits ont été symboliquement détruits.
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Source : RepubliqueTogolaise.com