La presse en ligne se focalise sur l’évolution du dialogue politique

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Les conclusions de la deuxième rencontre entre pouvoir et opposition font la une de la presse électronique togolaise, avec l’annonce de la suspension de ce dialogue politique.

Lors des pourparlers hier, vendredi, entre pouvoir et opposition togolaise , sous la médiation du président ghanéen Nana Akufo-Addo, « le rétablissement de la constitution de 1992 a été l’objet des incompréhensions », titre Togobreakingnews.

Et selon ce site d’informations, « la coalition de l’opposition ne jurait que par cette loi fondamentale mais le parti au pouvoir s’en est catégoriquement opposé ».

Le parti au pouvoir UNIR, contrairement à l’opposition, « est plutôt favorable à une réforme en profondeur de la constitution afin de parvenir à un consensus sur les articles à polémique », constate le site.

De guerre lasse, le site indique qu’« après plus de trois heures de discussions, le facilitateur de commun accord avec les protagonistes a décidé de suspendre les pourparlers ».

On apprend sur Afreepress que « les partis prenantes au dialoque ont convenu pour se retrouver à une date qui sera décidée ultérieurement ».

Cette suspension n’étonne pas Icilome. Le site écrit qu’elle « était prévisible », « dès lors que seulement 41 des détenus politiques sur 45 promis par le gouvernement ont été libérés ».

Et de préciser qu’hormis « les questions constitutionnelles », « l’opposition réclame 102 militants détenus et se fait intraitable » sur ce point, « puisqu’ayant accepté de renoncer aux manifestations publiques jusqu’aux conclusions du dialogue ».

D’après le porte-parole de l’équipe de la facilitation, Daniel Osseï, les discussions ont été « franches et sincères ».

Mais selon ce même site d’information, cette sincérité dont parle Daniel Osseï « ne convainc pourtant pas, vue l’atmosphère et le déroulement des événements ici à 2 février Lomé ».

De son côté, l’Agence Savoir News rappelle que « le Togo est fortement plongé dans une nouvelle crise depuis septembre dernier, avec certains leaders de l’opposition qui demandent ouvertement le départ de Faure Gnassingbé ».

Source : www.icilome.com