La presse électronique à fond sur les violences militaires à Kparatao

0
702

La polémique sur le tabassage ou des populations de Kparatao par les militaires est le principal sujet qui trône ce samedi à la une de la presse électronique.

« La CNDH conteste le passage à tabac des populations de Kparatao », titre Globalactu. En effet, selon un communiqué de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) cité par le site d’information, « il n’y a pas eu de passage à tabac des habitants du canton de Kparatao (village situé dans la région centrale du Togo, Ndlr) dans la nuit du 24 au 25 février dernier ».

Le passage à tabac des populations de ce canton, indique le document, est fondé sur des « rumeurs alarmistes de nature à semer la confusion et la psychose au sein des paisibles populations », écrit le journal.

L’Agence Savoir News souligne que la CNDH ne conteste pas la présence des militaires dans ce village mais affirme que, selon elle, la présence des militaires dans cette zone relevait d’un « simple contrôle de routine ».

Pareille information est contraire à celle de la coalition des 14 partis de l’opposition qui soutient que les habitants de Kparatao ont été passés à tabac. « L’opposition exige d’ailleurs une enquête indépendante », rappelle l’Agence.

Le site Icilome, pour sa part, s’intéresse à la grogne sociale dans le secteur de la santé et TITRE 0 LA une : « Le SYNPHOT exige la démission du ministre Moustapha Mijiyawa ». La crise dans le secteur de la santé risque de prendre une autre tournure, indique le journal qui rapporte qu’ « en assemblée générale hier au CHU Sylvanus Olympio, la base syndicale du Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) a demandé et obtenu la reconduction de la grève sèche la semaine prochaine ».

Mais, poursuit-il, les responsables du SYNPHOT, membre de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) manifesteront dans les prochains jours seulement « si le gouvernement ne s’exécute pas. »

Avec la demande de la démission pure et simple du ministre de la Santé et de la Protection sociale, le Prof Moustapha Mijiyawa, le journal conclut que « visiblement, le ciel du front social s’assombrit au jour le jour ».

Source : www.icilome.com