« Respecte le code de la route et le code de la route te respecte » (François Do)
Lorsque la violation du code de la route devient un phénomène banal, alors tous les ingrédients sont réunis pour permettre à la Police de jouer son rôle et de faire augmenter les recettes du trésor public.
Le permis de conduire ou son absence ne saurait justifier des écarts de conduite sur les routes. Car, ce sont alors des vies d’innocents citoyens qui sont menacées. Et quand, en dépit des feux tricolores, des usagers prennent des libertés en mettant en danger la vie d’autres usagers, il devient urgent que les forces de l’ordre accentuent les contrôles et fassent parler les amendes et autres verbalisations.
Aujourd’hui, les passages piétons aux carrefours sont ignorés et motos et voitures empiètent sur cet espace réservé aux piétons. Des usagers causent des accidents simplement parce qu’ils ont décidé de passer outre les feux de signalisation qui virent au rouge à un carrefour ; et lorsque ceux qui sont autorisés à rouler manquent de rester sur leur garde, on assiste à des accidents bêtes et méchants, juste par négligence de ceux qui refusent de marquer des arrêts pour quelques secondes.
Comment impliquer plus d’agents de la police dans la lutte contre ces comportements inciviques? Un bonus pour les agents qui acceptent de faire un supplément de travail, dans le respect du code de la route.
Que ce soit aux heures de pointe ou lorsque la circulation est fluide, on doit arriver à mettre le grappin sur les usagers inconscients qui brûlent ou violent les feux de signalisation. Curieusement, c’est aux carrefours où il existe ces feux que se produisent certains accidents incompréhensibles. C’est à croire qu’aux carrefours, c’est à celui dont le feu est au vert qui doit faire attention et laisser le passage à celui qui devrait normalement marquer la pause, son feu étant au rouge.
Mais il n’y a pas que ces situations. Les klaxons intempestifs de jour comme de nuit, l’incivisme passent également par là. Tant si souvent qu’il y a des klaxons auxquels l’usager ne s’attend pas et qui peuvent, plutôt que de l’avertir, le troubler sur la voie et causer un accident dans sa panique.
Pendant longtemps, les usagers, surtout ceux à moto ont combattu l’exigence d’avoir un permis de conduire avant de prendre le guidon d’une moto. Il semble venue l’heure pour les policiers de ne plus s’attarder sur ce document, mais de s’en tenir juste aux infractions et de verbaliser avec rigueur.
Chaque mois, ce sont des dizaines de vies qui sont emportées, du fait d’accidents évitables. Mieux, les morts par accidents en un seul semestre, dépassent de loin toutes les victimes liées la pandémie du coronavirus depuis son apparition. C’est trop pour un si petit pays.
Il existe aussi un système dit de « caméra embarqué » qui permet à la police, à bord de voitures banalisées, de surprendre tous les délinquants des routes et de les prendre la main dans le sac.
Godson KETOMAGNAN
Source : Liberté
Source : icilome.com