« La liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres », prescrit un proverbe connu du monde. Au Togo, la liberté de foi est consacrée par la Constitution. Le besoin d’équiper son habitat de fosses septiques pour contenir les eaux de toilettes est tout à fait normal. Mais si la jouissance de certaine liberté pourrait entraver celle d’autrui, il est impérieux que les responsables de la sécurité publique remettent chacun à sa place.
A Lomé, comme à l’intérieur du pays, les églises, les mosquées, les moulins et les bars poussent comme des champignons. Dans tous les quartiers de la capitale du Togo, l’effectif des églises et mosquées rivalise celui des habitations. Et le hic, c’est qu’elles constituent les principales sources de nuisances sonores dans la ville.
Matin, midi et soir et même tard dans la nuit, les pauvres citoyens doivent se plier aux décibels inaudibles des haut-parleurs des bars, des églises, des mosquées …
Face à cette situation qui dérange le quotidien des populations et après de multiples mises en garde, la police de la sécurité publique décide de sonner la fin de la récréation.
Interrogé par nos confères de « Liberté Hebdo », le Commissaire Balate Mikidjebe, Directeur de la police de la sécurité publique a déballé son avis sur le sujet.
A en croire le commissaire Balate, aucun bar ne jouerait de la musique si la loi devrait être appliquée avec la dernière rigueur et c’est pour permettre à ceux qui se débrouillent de poursuivre leur activité génératrice de revenu que la police ferme parfois les yeux sur cette situation.
Toutefois, il a tenu à être clair dans son constat que ceux qui jouent de la musique tonitruante sont rarement les propriétaires des lieux où ils le font et ils n’aimeraient pas voir leurs enfants perturbés par le bruit de la musique au moment où ils apprennent leurs leçons.
Quant aux lieux de culte, le Commissaire a été très clair. Même s’il n’a rien contre ceux qui louent le Créateur, en tant qu’autorité en charge de la quiétude des populations, il ne tolère guère, qu’au-delà d’une certaine heure, que des gens vocifèrent encore dans le micro muni de haut-parleur pour prêcher ou prier. Et ce n’est pas tout.
Les citoyens qui polluent la nature par le contenu de leurs fosses sceptiques sont aussi dans le coup. A Lomé, vider sa fosse septique dans la nuit profonde dans la rue, dans les rigoles et même à la devanture de la maison du voisin est une pratique courante. Certains un peu intelligents, creusent parfois des trous en plein rue pour y vider les boues extraient de leur fosse.
Afin de mettre à contribution la population pour aider la police à éradiquer ces genres de comportements inciviques, il est institué un numéro vert, le 115. Selon le commissaire, l’avantage est d’informer l’arrondissement de la police d’où provient l’appel anonyme. L’intervention de la police sera rapide pour peu que chaque personne qui voudra signaler des nuisances sonores ou olfactives fasse preuve de citoyenneté et de sincérité.
KG
icilome.com
Bonjour
Dans mon quartier Avenou c’est l’église catholique qui sonne le TOCSIN tout les jours à 5h du matin
C’eti intolérable
Il y en a d’autres à dénoncer
Merci
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