Ouverts ce lundi, les jugements à la Cour d’Appel dureront trois semaines. Une chose qui pique la curiosité est le nombre élevé des cas de pédophilie, de viols et d’infractions liées au trafic de stupéfiants.
En tout 60 dossiers seront jugés et répartis comme suit : 14 dossiers pour pédophilie, 7 pour viol et infractions assimilées, 18 dossiers relatifs aux infractions liées aux stupéfiants, 2 dossiers relatifs aux infractions à la loi sur la santé de reproduction, 13 dossiers pour assassinat, homicide volontaire, séquestration et prélèvement d’organes, 5 dossiers relatifs au vol qualifiés et groupement de malfaiteurs et 1 dossier relatif au détournement de deniers publics.
Le président de la Cour d’appel, Dindangue Kominte a relevé comme les chiffres l’indiquent si bien que les cas de viol et de pédophilie et de trafics de stupéfiants occupent la première place dans les infractions.
Et d’expliquer : « Il s’agit là d’infractions traditionnelles qui donnent droit à des sessions d’assises. Si elles continuent de croître à ce rythme malgré le nombre de sessions, nous devons comprendre que les sanctions pénales n’ont pas réussi à jouer efficacement leurs fonctions notamment la fonction de dissuasion ».
Le procureur général a laissé entendre que dans l’intervalle d’octobre à décembre, une autre session de jugement sera ouverte.
M E
Source : www.lomechrono.com