Les eaux poissonneuses du Golfe de Guinée sont littéralement siphonnées par les chalutiers étrangers. La pêche illégale est un fléau auquel le Togo et le Bénin espèrent mettre fin.
‘Il s’agit d’une véritable criminalité maritime qui constitue une menace pour nos pêcheurs et nos économies locales », a reconnu lundi à Lomé Ouro-Koura Adagazi, le ministre togolais de l’Agriculture à l’ouverture d’une rencontre des inspecteurs des pêches des deux pays ; un rendez-vous organisé avec l’appui de la Coopération française. La mutualisation des moyens de surveillance et du renseignement est vitale.
Face aux puissantes flottes étrangères, l’absence de coopération des pays de la région est un sérieux problème.
L’épuisement des stocks de poisson a des répercussions extrêmement préoccupantes sur la sécurité alimentaire et l’économie de pays de la région
En Afrique de l’Ouest, le poisson représente une importante source de protéines et génère du revenu et des emplois pour quelque 7 millions de personnes.
En raison de la pêche illégale, non réglementée et non déclarée, dite pêche INN, « de 2010 à 2016, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Sierra Leone, le Togo et le Bénin ont perdu environ 2,3 milliards de dollars par an en chiffre d’affaires.
L’objectif des autorités togolaises est de trouver des règles permettant de faire de la pêche une activité plus durable.
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