Elle l’a déjà fait pour une loi antérieure votée par cette législature et peut encore le faire. C’est du moins ce qu’espère visiblement la LTDH (Ligue Togolaise des Droits de l’Homme).
Son président, Me Célestin Agbogan, intervenant ce jour chez nos confrères de Victoire Fm, pense qu’il y a désormais lieu pour la Cour Constitutionnelle, après la loi votée mercredi dernier par les députés togolais sur la révision de la loi sur les manifestations publiques, dite Loi Bodjona, qui devra apprécier cette loi, d’agir contre elle, vu que, d’après lui, « cette loi est anticonstitutionnelle et est en violation flagrante de l’article 30 de notre Constitution ».
« Que la Cour Constitutionnelle prenne ses responsabilités », c’est l’invite faite par la LTDH.
Me Agbogan y voit purement et simplement derrière cette loi, « une suppression de la liberté de manifestation. Nous sommes revenus à la situation d’avant 90, où il n’y avait pas de loi sur les manifestations, mais les gens manifestaient. Et ce n’est pas interdit non plus ».
On attend de voir si la Cour Constitutionnelle prendra la mesure de cette suppression.
T228
Source : telegramme228.com