Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Bien que certains de ses membres soient condamnés et d’autres placés sous contrôle judiciaire, la Ligue Togolaise des Droits des Élèves et des Étudiants (LTDE) n’en démord pas. Elle menace d’agir si jusqu’au mercredi 14 février les autorités universitaires ne prennent pas en compte leurs revendications.
« …Pendant ces moments délicats d’examens ont besoin de leurs tranches pour subvenir à leurs besoins, a expressément demandé aux autorités universitaires et gouvernementales d’augmenter les tranches et de les faire sortir avant le début des examens, de supprimer leurs critères d’octroi afin de permettre à tous les étudiants, comme jadis d’y avoir droit, de mettre fin aux systèmes des Un coup K.O et, donc de reprogrammer toutes les matières (rattrapages) à compter de ce semestre à l’Université de Lomé », exige la LTDE.
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D’après elle, les autorités, au lieu d’accéder aux légitimes et inoffensives revendications posées ont, encore préféré opter pour la violence, les arrestations arbitraires et la fuite en avant. L’association menace donc : « Mais si d’ici mercredi 14 février 2018, rien n’est fait dans ce sens, la LTDE engagera, ensemble avec les structures estudiantines et les délégués conscients des deux universités publiques des actions énergiques d’envergure et tiendra pour responsable le gouvernement et l’administration de tout ce qui adviendra ».
Aux associations, qui soit par manque d’information, soit pour semer le doute et la confusion au sein de la communauté estudiantine font circuler des messages faisant état de l’augmentation et de la sortie des tranches, l’association demande « de cesser cette pagaille au risque de se retrouver dans les viseurs de la LTDE et des étudiants ».
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