La lettre au CAMES du Prof Nahm-Tchougli qui met en difficulté Dodji Kokoroko

0
800

Dodji Kokoroko, Président de l’Université de Lomé

A la publication du dossier, par nos confrères du bihebdomadaire L’Alternative, sur les magouilles du président de l’Université de Lomé, le Prof Dodji Kokoroko et son ami le Prof Kossivi Hunake, la Vice-présidence du temple du savoir a sorti un communiqué pour tenter de confondre l’opinion. Malheureusement, ce document, remis à certains journalistes gratifiés pour sa publication, n’a pas fait d’effet. Puisque selon les informations, le Vice-président a indiqué ne pas maîtriser le fond de ce dossier. Et la lettre de Nahm-Tougli Mipamb, Maître-assistant à l’Université de Lomé, continue de faire des vagues. Nous publions pour nos lecteurs, cette lettre qui met en difficulté le président de l’Université de Lomé, Dodji Kokoroko.

Lomé, le 07 juillet 2018

Mr. NAHM-TCHOUGLI Mipamb
Maitre-assistant
Faculté de droit Université de Lomé
BP 1515- lomé-Togo
A Monsieur le Secrétaire général du CAMES

Objet : Rapport de non instruction de dossiers du CTS (droit public)

Rapport de non instruction de dossiers

Le mercredi 04 juillet 2018, aux environs de 13 heures, heure locale, le professeur HUNAKE Kossivi, directeur adjoint des services académiques de l’Université de Lomé es qualité, m’appelle pour me demander le rapport des dossiers que j’ai eu à instruire parce que ce jour est le dernier délai du dépôt des rapports. Quelle ne fut pas ma stupéfaction parce que je n’ai reçu aucun dossier à instruire. Il me fait comprendre qu’on a tenté de me joindre en vain.

Dans la même journée, j’apprends que tous les autres collègues du département de droit public sont dans la même situation que moi alors que les dossiers des collègues du département de droit privé ont été transmis au décanat. Personne du département de droit public n’avait donc reçu son dossier jusqu’à la date ci-dessus indiquée.

Après investigation, il m’a été signifié que le professeur HUNAKE Kossivi avait personnellement déchargé les dossiers affectés aux autres collègues de droit public. J’ai donc cru comprendre qu’il s’était agi d’une rétention délibérée.

Le Doyen de la faculté de droit m’a donc demandé d’exiger les dossiers qui m’ont été affectés. Je lui ai fait comprendre que le directeur des services académiques de l’Université de Lomé est responsable de son service et doit donc veiller au bon fonctionnement de celui-ci. Qu’en outre, je ne peux exiger un dossier qui a été déchargé par une autre personne qui, par ailleurs, bien conscient de son comportement, me demande le rapport desdits dossiers.

Après discussion avec les autres collègues, j’ai compris que les choses paraissent plus élaborées que ce que l’on pouvait imaginer. Mais je me garde de toute spéculation dans ce sens.

C’est donc au regard de tous ses éléments que je tiens à vous informer que je n’ai jamais été en possession de quelque dossier de CTS à instruire. Par conséquent, je décline toute responsabilité en ce qui concerne le rapport relatif aux dossiers que je suis censé instruire.

Mr. NAHM-TCHOUGLI Mipamb
Maitre-assistant
Faculté de droit Université de Lomé

Source : www.icilome.com