Le mouvement de grève déclenché en début de semaine à l’appel du syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) n’est pas très suivi.
Un petit tour jeudi au CHU de Lomé et au district sanitaire N°2 communément appelé ‘Blanc-Blanc’ à Bè-Kpota permet de constater que les médecins et les infirmières travaillent. L’administration est ouverte et accueille les patients.
Les personnels de santé demandent une amélioration des conditions de travail avec la modernisation des hôpitaux et le recrutement de personnels soignants. Enfin, médecins et infirmiers réclament un statut particulier à l’instar des enseignants. Ils sont plus de 10.000 à travailler dans la fonction publique hospitalière.
Les pouvoirs publics n’ont pas opposé une fin de non recevoir. Au contraire. Ils reconnaissent la pertinence de certaines demandes. Problème, le budget de l’Etat ne permet pas pour le moment de donner pleinement satisfaction à un personnel compétent et dévoué qui évolue dans un environnement complexe.
Republic Of Togo