Les commerçants du marché Nukafu (Lomé) ont actuellement le cœur en flammes. Un incendie a ravagé dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 08 juin 2017 toutes leurs marchandises. Le travail de toute une vie calciné, en une seule nuit, par un feu. Pour ces revendeuses, c’est un véritable coup de massue difficile à encaisser.
Depuis jeudi matin, c’est la désolation à Nukafu, un quartier réputé de la capitale. L’aile gauche du marché dudit quartier a été en proie à un feu. Selon Fogan Gnawognon, agent d’entretien au marché de Nukafu, tout est parti d’un court-circuit.
« Il sonnait environ minuit dans la nuit de mercredi à jeudi quand j’ai entendu les bruits des étincelles. Je suis allé vérifier la source des bruits dans les toilettes des femmes. Et c’est là que j’ai constaté les fils électriques en train de bruler. Je suis sorti vite pour crier au secours. Heureusement, les jeunes du quartier ont répondu à l’appel et me sont venus au secours. Ils m’ont aidé à faire sortir certaines marchandises avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. En fait tout est parti d’un court-circuit », raconte-t-il.
Plus de peur que de mal, aucune victime n’a été enregistrée dans ce drame. Mais, les dégâts matériels causés par cet incendie sont très importants.
Dépités devant ce qui reste de leurs étalages, ces commerçantes victimes de cet incendie sont au bout du souffle. Il est difficile pour elles d’admettre que toute leur économie soit partie en fumée en une seule nuit. Si elles pouvaient remonter le temps, elles le feront sans hésiter.
A en croire l’une des victimes, la cinquantaine, si seulement les sapeurs-pompiers étaient venus vite sur les lieux, les dégâts seraient moindre.
« C’est aux environs de minuit qu’une partie du marché a commencé par prendre feu. En ce moment, on avait appelé les sapeur-pompiers, mais comme d’habitude, ils étaient venus trop tard », regrette-t-elle.
« Tout est brûlé, mes marchandises ont été totalement calcinées. Celles de mes amies qui vendent à côté de moi aussi sont parties en fumée. Nous n’avons pu rien sauver. Toutes nos marchandises sont calcinées », ajoute-t-elle d’un air dépité.
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