Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Hier, dans un entretien accordé à l’agence de presse Reuters, Ousainou Darboe, ministre gambien des Affaires étrangères, a appelé à la démission de Faure Gnassingbé.
Pour Ousainou Darboe, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) doivent jouer leur rôle pour sonner le glas à la crise qui secoue le Togo. Il insiste donc que ces deux institutions contraignent Faure Gnassingbé à quitter le pouvoir.
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Une sortie qui a mis les hommes de main de Faure Gnassingbé dans tous leurs états. Ainsi donc, du berger à la bergère, le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey, a dans une note officielle a répondu: « Le ministre proteste avec force contre cette déclaration irresponsable et rejette cette injonction de son homologue de la Gambie ».
Et de poursuivre : Le Président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé est régulièrement élu, dans le respect des dispositions de la Constitution togolaise au cours d’élections reconnues transparentes, équitables et acceptables par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’ensemble de la communauté internationale ».
Le Togo, faut-il le rappeler, est secoué par une crise depuis plus de deux mois. De manifestations en manifestations, le peuple exige entre autres le retour à la Constitution de 1992, la révision du cadre électoral, le vote de la diaspora.
Des manifestations réprimées impitoyablement par la soldatesque de Faure Gnassingbé.
Togo-Online.co.uk