Le corps de Zoumeke Kokou Joseph est toujours à la morgue. Jojo pour les intimes, 10 ans, élève en classe de 6e, a été abattu par des militaires à Bè-Kpota le 18 octobre dernier lors des manifestations.
« C’est avec difficulté que le directeur de l’hôpital du District N°2 de Bè-kpota, communément appelé Blanc Blanc, nous a donné le corps de l’enfant », a confié Komla Amegnignon, l’oncle de l’enfant, à nos confrères d’echodebe.com.
A en croire M. Amegnignon, un plainte a été déposée au Parquet. Mercredi dernier, l’autopsie du corps de l’enfant devrait être faite en présence de la famille. « Mais nous avons attendu en vain le Procureur de la République qui a promis nous faire signe. On ne sait pas s’ils ont fait l’autopsie sans nous », s’est-il inquiété.
Depuis le début de ce drame, la famille a reçu le soutien d’Amnesty International Togo qui l’aide dans les démarches administratives et les procédures judiciaires. Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) s’est également mobilisé aux côtés de la famille.
La famille demande une enquête pour situer les responsabilités avant les funérailles de l’enfant.
« Ce n’est pas le fait d’enterrer l’enfant qui nous pose problème. Mais nous voulons faire savoir au monde entier que notre enfant a été abattu par des soldats togolais », a ajouté Komla Amegnignon.
I.K
www.icilome.com