Plusieurs mouvements de la diaspora togolaise aux USA a commémoré le 13 janvier, date d’assassinat du président démocratiquement élu Sylvanus Olympio, le Père de la lutte pour l’indépendance du pays. Un assassinat revendiqué par Etienne Gnassingbé Eyadéma qui, même mort, continue avec l’aide de son fils à rouler encore le Togo dans la farine, selon les contestataires.
Loin de la Terre des aïeux, les Togolais des Etats Unis ont tenu à contribuer de par leurs mobilisations, à « révéler l’échec de la gouvernance de Faure Gnassingbé » à la face du monde, selon les termes des organisateurs.
Leur message sur des pancartes ont défilé devant deux grandes instances américaines : le parlement et l’exécutif américain. Si le pouvoir de Faure Gnassingbé habille les contestations à Lomé par cette histoire de terrorisme, il revient à la diaspora d’appuyer la réalité, celle d’un peuple déçu par une famille pendant plus de 50 ans, qui ne veut toujours pas lâcher du lest, soutiennent les organisateurs.
Les manifestants aux USA ce samedi 13 janvier, sont donc partis de la Maison Blanche, au Capitole.
Depuis le début des contestations, le parti au pouvoir qui organise des contre-manifestations, n’arrive pas à mobiliser dans la diaspora. C’était seulement en Côte d’Ivoire qu’un meeting du parti est passé inaperçu.
Selon un leader de l’opposition, cette situation est une preuve que le parti de Faure Gnassingbé est vomi est que même au pays, les mobilisations sont le fruit des achats de consciences, tellement les populations sont affamées que pour de modiques sommes, les jeunes s’allient aux manifestations du parti au pouvoir.
Du Côté de l’opposition, des mouvements sont constants en Allemagne, France, USA, Norvège, Belgique, Corée, Dakar et même au Ghana où la police et la justice n’arrêtent pas d’intimider les manifestants avec des arrestations.
A. Lemou
Source : www.icilome.com