Une aperçue de la ville de Lomé/Crédit Photo : icilome
Au Togo, les premières élections locales depuis 1987 ont eu lieu le 30 juin 2019. Après les résultats provisoires donnés par la Commission électorale nationale indépendantes (CENI), le 17 juillet dernier, la Cour suprême a proclamé les résultats définitifs.
UNIR, le parti au pouvoir arrive en tête avec 878 élus contre 895 annoncés précédemment. Viennent ensuite l’ANC 132 contre 134 proclamé par la CENI, suivie de la C14 avec 129 contre 131 annoncés auparavant. L’UFC gagne 42 élus, le NET en gagne 33. Ces conseillers municipaux vont, à leur tour, élire les maires et leurs adjoints à la tête des communes du pays.
Manque cruel de cadre de travail et d’infrastructures sociales de base
L’un des premiers grands défis auquel ces conseillers municipaux seront confrontés est le manque cruel de bureaux devant les servir de cadre de travail. Depuis plus de trois décennies, le régime a mis en place des Délégations spéciales qui, véritablement, ont montré leur limite. Les mairies sont laissées pour compte. Des peintures délavées, pas de bureaux appropriés pour les employés d’Etat civile.
Autre défi, le manque criard des infrastructures sociales de base dans les différentes communes. Elus sur la base de leurs programmes, ces élus locaux ont la lourde responsabilité d’œuvrer pour le développement local de leurs différentes communautés. Ce qui doit nécessairement passer par des programmes d’aménagement.
Beaucoup de communes aujourd’hui manquent cruellement de structures sanitaires, de centres d’éducation socio-culturelle. A cela s’ajoute les problèmes d’eau et d’assainissement.
Sans cette mission remplie, ces conseillers municipaux risquent subir un vote sanction lors des prochaines échéances électorales.
Le vote, rappelons-le, sera repris dans [Wawa 1 et Zio 4], pour « irrégularités graves » et dans [Bassar 4, Avé 2 et Oti Sud], pour des raisons techniques, dans les 30 jours.
Edem A.
Source : www.icilome.com