Trois nouveaux jours de grève cette semaine après deux autre jours la semaine dernière. La Coordination Syndicale des Enseignants du Togo (CSET) invite «tous ses camarades enseignant, Chefs d’établissements, et inspecteurs à une cessation de travail».
Pas donc d’école le février puis les 1er et 2 mars prochains selon le communiqué de la CSET. Ce, pour exiger une solution à la question des «primes et indemnités » principale cause de la crise en cours dans l’éducation.
La semaine dernière, les parents d’élèves ont boudé cette situation qui n’a que trop duré et paralysé l’éducation, pendant que le groupe de travail du gouvernement censé travailler sur la satisfiabilité des revendications des syndicats enseignants, requérait du temps supplémentaire afin d’y voir clair.
Le temps, c’est ce que les enseignants ne veulent plus laisser passer, estimant avoir ainsi été roulés depuis des années par les mêmes membres du gouvernement qui avait toutes les marges de manœuvres pour résoudre durablement les problèmes.
La CSET dans son mot d’ordre de grève, n’a pas oublié le fameux NB : «Le boycott de toutes les évaluations (remise de sujets et copies, surveillance de toute forme, correction de copie de tous genres, remplissage de bulletins de notes) reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre».
D’ailleurs, peut-il y avoir évaluation sans cours ?
A. Lemou
Source : www.icilome.com