Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Décidément, les autorités togolaises sont acculées de tous les côtés. A la crise politique qui s’exacerbe depuis quelques jours s’ajoutent les revendications sociales.
Outre les agents de la fonction publique, la Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) a aussi décidé de se faire entendre. Elle a adressé au gouvernement un courrier tenant lieu de préavis de grève les deux premiers jours de la rentrée scolaire 2017-2018 prévue pour le 25 septembre prochain sur toute l’étendue du territoire, apprend-on.
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« Le 17 mars 2017, le Premier ministre dans son discours relatif aux revendications des enseignants, avait promis l’adoption du statut particulier avant la rentrée scolaire 2017-2018. A ce jour, à moins de deux semaines de cette rentrée, la CSET est toujours dans l’attente de la réalisation de cette promesse », indique en substance le courrier.
Pour les enseignants, l’adoption de leur statut particulier, le règlement définitif du problème de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’annulation des mutations punitives, la résolution du problème des normaliens et l’intégration des enseignants volontaires par un concours spécial sont entre autres les conditions sine qua non pour une rentrée scolaire apaisée.
Une chose est sûre, les autorités togolaises ont du pain sur la planche puisqu’à en croire les indiscrétions, le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) se prépare aussi à les marquer à la culotte.
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