325.000 Togolais bénéficient à ce jour d’une couverture médicale fournie par l’Institut national d’assurance maladie (Inam). L’objectif du gouvernement est de parvenir à une généralisation du dispositif.
L’Inam y travaille. Il faudra du temps, de l’argent et l’implication des assurés eux-mêmes.
En attendant, l’Institut renforce son maillage en région afin de se rapprocher des bénéficiaires. Il vient d’ouvrir un bureau de liaison à Afagnan qui couvre le Bas Mono et de toute la région Maritime. D’autres suivront.
En plus de contribuer à améliorer l’accès aux soins et services de santé, la couverture du risque maladie par l’assurance peut jouer un rôle important dans la lutte contre la pauvreté.
Les conséquences économiques de la mauvaise santé peuvent avoir un effet majeur d’aggravation de l’appauvrissement, surtout chez les populations déjà démunies ou celles vivant tout juste au dessus du seuil de pauvreté, empêchant ainsi les premières de sortir de leur état, et entraînant les secondes dans la pauvreté.
Le manque à gagner engendré par la mauvaise santé qui empêche de travailler, ou pire, le décès prématuré du pourvoyeur de ressources pour la famille, de même que les coûts directs et indirects des soins, ponctionnent des ressources déjà très limitées au détriment d’autres besoins fondamentaux créant un endettement dont il devient difficile de sortir.
L’assurance sociale offre une protection à peu de frais à ceux qui ont des revenus réguliers et peut être rendue accessible aux plus pauvres.
C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics sont volontaristes sur cette question.
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