La corruption est aussi grave que le cancer

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La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a sensibilisé les acteurs du secteur privé togolais sur la tolérance zéro.

La rencontre de sensibilisation du secteur privé contre la corruption s’est déroulée sous le thème « Participation citoyenne pour la lutte contre la corruption et les actions assimilées » ce jeudi 17 janvier. Une occasion saisie par les responsables de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées d’insister sur les conséquences de ce phénomène sur le développement du pays. Et de rappeler qu’aujourd’hui l’heure est à la tolérance zéro.

Essohanam Wiyao, le président de la HAPLUCIA, a souligné que « le secteur privé est un partenaire traditionnel de l’administration publique » et qu’« il est admis généralement que lorsque le corrompu est dans l’administration publique, le corrupteur est dans le secteur privé ». Une économie débarrassée de la corruption, ajoute-t-il, contribue à l’essor du secteur privé.

La ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki, également présente à cette rencontre, a, de son côté, relevé que la lutte contre ce que certains assimilent à un cancer au Togo passe « par la création de plusieurs organes, notamment l’Inspection Générale de Finances, l’Inspection Générale du Trésor, la Cour des Comptes et l’Office Togolais des Recettes ».

Selon elle, plusieurs « efforts sont consentis pour permettre au secteur privé de contribuer de façon significative à la création des emplois, à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté et au développement de notre pays ».

Depuis sa création en 2015, la HAPLUCIA multiple les séances de sensibilisation, d’information, d’explication afin de mieux lutter contre la corruption et les infractions assimilées.

A.H.

Source : www.lomechrono.com