Le départ de l’Union des forces de changement (UFC) de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la nomination de Francis Pedro Amuzun par l’Assemblée nationale pour compléter ainsi la liste des représentants de la Coalition des 14, la convocation du corps électoral par le gouvernement, l’annonce du dépôt des candidatures et du début des campagnes électorales, bref, la journée du jeudi 8 novembre 2018 a été riche en annonces politiques au Togo.
Parmi ces annonces, une retient particulièrement les attentions et est sujet dans les débats. Il s’agit de la convocation du corps électoral par le gouvernement, lors de son Conseil des ministres de ce jeudi. A la Coalition des 14 partis de l’opposition, c’est une annonce qui ne fait ni chaud ni froid. « Gnassingbé et son gouvernement s’amusent », a déclaré Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition à nos confrères de RFI.
« Laissez-les s’amuser à penser que les élections auront lieu le 20 décembre. Est-ce une élection pour résoudre la crise ou une élection ordinaire ? », a ajouté le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).
Pour ce dernier, si une élection devra résoudre la crise togolaise, cette élection doit alors être crédible et « non contestable ». Et pour cela, a-t-il poursuivi, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit veiller à cela. En tout cas pour Jean-Pierre Fabre, il n’y aura pas d’élections le 20 décembre prochain dans ces conditions.
Pour rappel, un communiqué de la CENI contestée a annoncé le dépôt des candidatures qui est ouvert ce jeudi. Les candidats ont jusqu’au 14 novembre pour se manifester. La campagne électorale commence le 4 décembre et prend fin le 18 du même mois, selon ce même communiqué signé par Kodjona Kadanga.
I.K
Source : www.icilome.com