Ce mercredi 20 février 2019 au Conseil des Ministres, le Gouvernement togolais a dressé un bilan mi-parcours du processus de contractualisation expérimenté dans les premières formations sanitaires publiques.
Selon le communiqué, cette phase pilote a affiché des « résultats satisfaisants », notamment dans le Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Atakpamé, le Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Blitta, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio de Lomé, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara, les Centres Hospitaliers Régionaux de Sokodé, de Dapaong et le CMS de Siou.
« A ce jour, des résultats satisfaisants ont été enregistrés. Au CMS Siou, par exemple, le taux de fréquentation a augmenté de 20%, le taux des consultations externes de 31%, le taux d’hospitalisation de 7% et le taux d’imagerie de 18%. Les recettes des prestations ont augmenté de 21% et celles de la pharmacie de 64%, entraînant une hausse totale des recettes de 44%. Les mêmes tendances ont été observées dans les autres formations sous contractualisation que sont le CHU Kara, les CHR de Dapaong, de Sokodé et d’Atakpamé et le CHP de Blitta », lit-on dans le communiqué.
Et le communiqué poursuit : « Par ailleurs, d’autres résultats ont été enregistrés, notamment la disponibilité en médicament est supérieure à 95%, la motivation et la valorisation des agents désormais impliqués dans la gestion à travers le comité de trésorerie, la réhabilitation et l’équipement de certaines structures ».
Ce bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de cette première phase de contractualisation va permettre au gouvernement togolais d’évaluer « l’impact en termes de fourniture de soins de qualité et de gestion rationnelle des moyens mis à la disposition des hôpitaux et aux autres structures de santé ».
Rappelons qu’avec l’« approche contractuelle » qui consiste à déléguer la gestion des centres de santé publics à une société privée spécialisée dans la gestion des hôpitaux, le gouvernement espère bien que les problèmes d’infrastructures dont souffrent les structures sanitaires publiques du pays seront, un tant soit peu, résolus. Et ce, pour le bonheur de la nation togolaise.
Valentine Z. (Stagiaire)
Source : www.icilome.com