Le Président de l’UDS-Togo, parti membre de G14, sur une radio privée ce matin, a réitéré la position de l’opposition, celle du retour de la Constitution de 1992 qui limite le mandat présidentiel.
Pour la réussite des discussions du dialogue, il faut nécessairement des concessions de la part du pouvoir en place. C’est ce que l’on comprend quand Antoine Folly, président de l’UDS-Togo dit qu’ «Il ne nous appartient pas de faire des concessions à tel ou à tel au cours de ce dialogue ».
L’opposant précise que les membres de la coalition sont « porteurs d’aspirations et nous allons les défendre jusqu’au bout». Il ajoute que le retour à la Constitution de 1992 est donc une «réclamation nationale » censée permettre aux Togolais d’avoir une « vie démocratique normale ».
Le dialogue entamé le lundi 19 février dernier est constipé. Les travaux sont arrêtés et ne reprendront qu’à une date non encore fixée. En attendant, des discussions de couloirs ont lieu à Accra, dans la capitale ghanéenne.
La coalition des 14 membres de l’opposition ne réclame prioritairement qu’une chose, le retour à la loi fondamentale votée en 1992 qui limite le mandat président à un quinquennat renouvelable une seule fois. Faure Gnassingbé qui est dans son troisième mandat ne veut pas l’entendre de cette oreille.
A.H.
Source : www.icilome.com