Tenaces, téméraires ils estiment qu’il n’y a que les marches pour toucher légalement le but. La mobilisation de ce jour a connu sa chute à la plage devant l’hôtel Sancta Maria où, comme à l’accoutumée, les leaders s’adressent aux manifestants.
Selon Nathanael Olympio du Parti des Togolais, «les élections ne sont pas une solution. Le pouvoir appel au référendum alors que le fichier électoral n’est pas clair. Raison pour laquelle nous n’avons pas envoyé de représentant à la CENI. Notre seule exigence c’est la C92. Pas de relâchement ».
Même son de cloche au PNP dont le représentant, Ouro Tikpa tchatikpi. L’homme pose la question de la dichotomie du monde. «Notre monde est subdivisé en deux. Si ce n’est pas le jour c’est la nuit. Si ce n’est pas la vérité c’est le mensonge. Si ce n’est pas le voleur c’est le propriétaire.» Alors si tant est que le pouvoir appartient au peuple, le régime togolais a beau tourner tous en bourrique, il finira par restituer ce qu’il a pris indument.
Et Jean Pierre Fabre de conclure : «la lutte est ardue. L’arbre est tellement enraciné qu’il est difficile de le déterrer. Mais nous y arriverons »
A. Lemou
Source : www.icilome.com