La Coalition des 14 explique la nécessité de tenir les journées de réflexion

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La Coalition des 14 explique la nécessité de tenir les journées de réflexion

Sur les quatorze (14) partis que compte la Coalition, 9 ont participé aux deux journées de réflexion des 20 et 21 février derniers. Les cinq (05) autres partis ont évoqué des raisons diverses (sur lesquelles nous ne reviendrons pas ici) pour boycotter les assises, alors qu’ils avaient participé aux travaux préparatoires de cette rencontre.

Pour les responsables de la Coalition des 14, il était temps pour s’asseoir et faire le bilan des dix-huit (18) mois de manifestations. Et tous les membres étaient d’accord sur ce principe. Mais personne n’a compris ce qui s’est passé ensuite pour que certains refusent de participer aux journées de réflexion pourtant décidées ensemble.

« Vous ne pouvez pas faire un combat de 18 mois sans vous asseoir pour faire le bilan, apprécier ce que vous avez fait de bien et déplorer ce que vous avez fait de mauvais. Vous ne pouvez pas amener les populations dans les rues pendant 18 mois sans faire de l’autocritique vous-même », a indiqué Me Paul Dodji Apévon.

Selon lui, tout le monde à la Coalition était d’accord sur ce principe. « Pour que les assises se tiennent d’une manière correcte, nous avons dit qu’il faut mettre une cellule préparatoire en place », a-t-il poursuivi. La cellule a donc travaillé pendant plus de deux semaines, à l’en croire. Et c’est sur la base de la conclusion de la cellule que la Coalition est allée aux journées de réflexion.

« Mais c’est à la veille de ces journées, au moment où les conclusions étaient prêtes et qu’on a fixé la date, que certains ont dit qu’ils ne viennent plus. On a constaté l’absence de certains le jour des assises », a ajouté le président des Forces des démocrates pour la République (FDR).

Pour lui, personne n’est à condamné pour ces malentendus. Par contre, l’opposition a l’obligation de résultat vis-à-vis du peuple togolais qui aspire à une alternance, surtout en 2020.

« Nous avons l’obligation de faire en sorte que nous puissions libérer le peuple togolais de la main de la dictature. C’est ça notre mission. Une autre mission à côté de cela serait de la trahison », a souligné Me Apevon. Il a ensuite appelé les uns et les autres à se ressaisir pour faire face ensemble à la lutte.

« Ce n’est pas en ce moment que nous allons nous effriter à l’intérieur de nous-mêmes. Parce que ça ne se comprend pas, aucun argument ne pourrait me convaincre que partir, provoquer l’éclatement de la C14 est la bonne solution. C’est plutôt une mauvaise solution, parce que ça n’apportera rien », a-t-il dit.

I.K

Source : www.icilome.com