La société civile togolaise célèbre la journée mondiale de l’action citoyenne. À l’occasion, la Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (CNSC) en collaboration avec l’Alliance Mondiale pour la Participation Citoyenne Civicus a tenu samedi à Lomé un panel de discussion sur le thème : « Ma voix, ta voix, notre voix pour construire ».
L’événement a permis à la Concertation de faire l’état des lieux de la liberté d’expression en Afrique et au Togo.
« Au Togo, la liberté d’expression existe mais avec des contraintes. La liberté d’expression ne se résume pas seulement à parler mais aussi à manifester. Et ce que nous voulons pour notre pays c’est que cette liberté soit plus accrue pour permettre à chaque citoyen de s’exprimer de façon responsable pour le construire », a indiqué Franck Kiffé Kepomey, Directeur exécutif de la CNSC-Togo.
Que veut dire avoir la liberté d’expression ? Quels droits et devoirs pour un citoyen et jusqu’où peut-elle s’étendre ? Comment faire de la liberté d’expression un outil de construction, de renforcement de la cohésion sociale et du développement ? Que dire de la prolifération des réseaux sociaux et de la liberté d’expression ? Autant d’interrogations qui ont été répondues au cours des différentes communications ayant agrémenté ce panel.
À l’ouverture de la journée, Parfait Talim Ante, le représentant du ministre en charge de la communication a salué cette initiative de la CNSC-Togo qui est une réponse au contexte actuel dans lequel des personnes dans le monde entier sont confrontées à des attaques croissantes contre leurs libertés individuelles et où une culture de la division est en train de les retourner les unes contre les unes contre les autres.
La Concertation a observé également la journée de l’action citoyenne à Kara à travers un gala de football suivi d’une séance de sensibilisation.
Rappelons qu’au niveau de la communauté internationale, la journée a été célébrée cette année sur le thème : « Speak » ou « Exprimez- vous ».
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