Ethiopian Airlines, actionnaire de référence et opérateur d’Asky, a indiqué ne pas être en mesure de commenter des informations parues dans la presse faisant état d’une possible arrivée du Fonds de développement sino-africain (CADFund) au capital de la compagnie régionale basée au Togo.
A ce stade et d’après ce que nous savons, il n’y a aucun élément qui permette d’évoquer une alliance de cette nature, a indiqué dimanche une source autorisée à Addis Abeba.
Ethiopian Airlines développe depuis quelques années des partenariats avec des compagnies africaines régionales anticipant l’accord Open Sky souhaité par l’Union africaine. Des discussions sont en cours avec le Tchad, la Guinée Equatoriale, la Guinée et Djibouti, notamment.
Ethiopian Airlines est la plus importante compagnie aérienne africaine en terme de revenus et de profits, selon l’IATA.
Le transporteur, propriété de l’Etat, entend assurer son développement sans recours à des actionnaires extérieurs. Du moins pour le moment.
Lancée il y a 8 ans, Asky relie depuis la capitale togolaise une vingtaine de destinations en Afrique de l’Ouest et du Centre et utilise l’aéroport de Lomé comme un hub régional. Elle est détenue à 40% par Ethiopian Airlines ; le reste du capital est contrôlé par Ecobank, la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la Cedeao) et la BOAD (Banque ouest-africaine de développement).
La Chine observe avec intérêt l’expansion du marché aérien africain et envisage l’ouverture de lignes directes.
Le Fonds sino-africain évoqué par les médias est destiné à encourager les entreprises publiques et privées chinoises à investir en Afrique.
Depuis sa création il y a 9 ans, le Fonds a investi plus de 4,6 milliards de dollars dans la prise de décision de 92 projets dans 36 pays africains, permettant aux entreprises chinoises d’investir près de 23 milliards de dollars.
Les projets se concentrent dans les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, la transformation, la fabrication et peut être bientôt le transport aérien.
Republic Of Togo