Un petit billet pour obtenir un passe droit ou une grosse enveloppe pour remporter un marché, la corruption existe au Togo comme ailleurs dans le monde. Moins importante et plus artisanale.
Il faudra des décennies, un changement des mentalités, une évolution des outils technologiques et une plus grande coopération internationale pour y mettre un terme.
Le gouvernement s’attèle depuis plusieurs années à créer un environnement favorable à la transparence. Pas facile.
Des initiatives apparaissent ici et là. L’Office togolais des recettes (douane et impôts) incite la population à dénoncer ses agents véreux, mais aussi les contribuables qui tentent de soudoyer les agents du fisc.
Le président Faure Gnassingbé est bien conscient que sans lutte efficace contre le fléau, il sera beaucoup plus compliqué d’attirer les investisseurs privés et de rassurer les bailleurs de fonds.
C’est la raison pour laquelle il a souhaité la mise en place d’une Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Elle a vu le jour en 2015 et est devenue pleinement opérationnelle avec la nomanation mercredi de ses 7 membres.
Cet organe administratif indépendant travaillera en étroite collaboration avec l’institution judiciaire.
Selon le dernier rapport ‘Worldwide Governance Indicators’, le Togo a gagné 10 points en matière de lutte contre la corruption.
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