Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Le voyage de Barry Moussa Barqué au Nigeria n’a rapporté rien dans l’avantage du prince Faure Gnassingbé. Plutôt, ce fut une rencontre au cours de laquelle le président en exercice de la CEDEAO a haussé le ton et a rappelé à l’ordre le régime dictatorial. Nous en parlions dans un précédent article, suite au rejet par les députés du RPT/UNIR, de la proposition de l’expert constitutionnaliste sénégalais, Alioune Badara Fall.
Comme si cela ne suffisait pas, après Muhammadu Buhari, ce fut le tour de Nana Akuffo-Addo Dankwa Addo de convoquer son homologue Togolais au Flag Star House pour lui signifier les décisions prises à l’issue d’une réunion tenue au Nigeria, à propos de la crise Togolaise et l’entêtement du régime à aller aux élections sans les réformes.
Au cours de la réunion tenue à Abuja au Nigeria sur le dossier togolais, il a été décidé l’arrêt du processus électoral et son renvoi en 2019 afin de permettre la mise en place des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Ainsi, Il est demandé au gouvernement togolais de renvoyer l’avant-projet de lois portant réformes constitutionnelles du Sénégalais Fall au parlement, pour être voté. Faure Gnassingbé est sommé de donner des consignes de vote à ses ouvriers parlementaires pour faire passer le projet sans difficultés quelconques.
Cette position de fermeté de la CEDEAO réconforte la coalition des 14 partis politiques dans son déterminant combat et interpelle tous les Togolais épris de justice, de liberté, d’alternance et de démocratie à sortir massivement pour exprimer la détermination du peuple Togolais à connaître l’alternance et la vraie démocratie.
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