Le président nigerian, Muhammadou Buhari a été clair hier lors de son intervention dans la capitale ghanéenne où il a participé aux cérémonies marquant les 61 ans de l’indépendance du Ghana. Le refus de l’alternance dans la sous-région ouest-africaine ne sera plus toléré.
« Un peuple ne peut se plier aux caprices d’une minorité d’hommes qui foulent aux pieds les bases de la démocratie. Et les regarder faire serait une complicité de notre part », a-t-il fait savoir. Dans le cas où un régime sera amené à refuser de quitter le pouvoir après deux mandats, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prendra sa responsabilité.
« L’option militaire face au refus de l’alternance n’est plus une idée, mais une règle qui s’imposera à nous tous », a-t-il ajouté.
Déjà, le président nigérian a conseillé à Faure Gnassingbé de quitter le pouvoir à la fin de son mandat en 2020. Mais devant les velléités de ce dernier qui veut encore briguer au moins deux mandats supplémentaires, il attire les regards réprobateurs de ses pairs qui ne veulent plus de foyer de conflits dans la sous-région.
Muhammadou Buhari, pour une énième fois, a fait ces déclarations après avoir assisté à la rencontre entre le facilitateur du dialogue Lomé 2018, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et la Coalition des 14, hier à Accra.
I.K
Source : www.icilome.com