Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque a validé, mardi 16 mai 2017 à Washington aux États Unis, le nouveau cadre de partenariat de la Banque mondiale avec le Togo. Il s’agit de la nouvelle stratégie devant permettre au Togo de bénéficier de la gamme complète des produits et services du Groupe de la Banque mondiale et garantir, par ricochet, les interventions de cette Institution financière au Togo sur les quatre prochaines années. Bref de juillet 2016 à juin 2020.
C’est la première stratégie de moyen terme concoctée par l’Institution financière mondiale pour le pays, depuis le réengagement de l’Association internationale de développement (IDA) au Togo en 2008, soulignent les premiers responsables de la Banque Mondiale.
L’objectif est d’aider le pays à installer une croissance plus inclusive et durable tirée par un secteur privé plus dynamique et des politiques, des investissements et des services publics plus efficaces.
Pour Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, la validation de ce nouveau cadre de partenariat est une bonne nouvelle pour le Togo.
« Nous sommes heureux que le Conseil des administrateurs ait validé ce nouveau cadre de partenariat avec le Togo qui, depuis 2008, s’emploie à rattraper le retard pris pendant les 15 années de désengagement des bailleurs de fonds », a-t-il jubilé.
Avec ce nouveau partenariat, les ressources de l’IDA destinées au Togo seront portées au double avec plus de 230 millions de dollars affectés pour la période 2018-2020. Combiné avec 113 millions de dollars de financement de l’IDA déjà approuvés en 2017, le montant total des dons et crédits de l’IDA s’élève à plus de 350 millions de dollars pour la période couverte par la nouvelle stratégie.
Selon Pierre Laporte, le nouveau cadre de partenariat va poursuivre l’appui à la mise en œuvre de projets et programmes déjà en cours, et proposer huit nouvelles opérations dans les secteurs de l’énergie, la compétitivité et le développement des capacités, les infrastructures urbaines, les services logistiques, la santé, les services publics, la gestion des côtes et la gestion intégrée des catastrophes et des terres.
Outre les opérations d’investissements, un certain nombre d’études analytiques et de services de conseil sont envisagés, notamment sur les questions suivantes : partenariats public-privé ; cadre fiscal ; stratégie de gestion de la dette ; évaluation de la politique foncière ; sources de croissance et de compétitivité ; évaluation des inégalités hommes-femmes ; services décentralisés ; et cadre stratégique pour l’économie bleue.
Pour rappel, l’IDA est une institution de la Banque mondiale fondée en 1960. Elle accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres.
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