Kofi Folikpo propose aux Togolais un rituel pour annuler « le renouvellement occulte des 50 ans de règne des Gnassingbé »

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Photo de Kofi Folikpo

Intervenant samedi 7 janvier dernier sur les ondes de nos confères de Kanal K, une radio basée en Suisse, le Coordonateur du Pyramid of Yewe, Kofi Folikpo, a corroboré les indiscrétions faisant état de ce qu’il se préparerait un renouvellement du pacte occulte d’un autre demi-siècle de règne du « clan Gnassingbé » sur la prédestinée du peuple togolais.

Janvier 1967-janvier 2017, voici 50 ans, un demi-siècle, que le Togo est gouverné en main de fer par le « clan Gnassingbé ». Du père au fils, cette gouvernance est marquée par une gestion obscure des biens de l’État, dûment confondus au portefeuille privé dudit clan.

Mais depuis quelques jours et il se susurre que feu Général Etienne Gnassingbé Eyadéma aurait signé un pacte de 50 ans qui conférait à lui et à sa progéniture, une totale hégémonie sur l’or de l’humanité, Togo. Lequel pacte expire ce mois courant et serait en passe d’être renouvelé.

En effet, dans son intervention au cours de laquelle il n’a pas du tout mâché ses mots vis-à-vis du « Gnassingbé », Hounon (Féticheur) Kofi Folikpo, en plus de confirmer ces bruits de couloir, propose un procédé par lequel il revient au peuple togolais de rendre inefficace le pacte occulte des 50 ans du règne des Gnassingbé.

« Les acteurs politiques doivent savoir que nous qui pratiquons la tradition, faisons aussi notre part pour la libération du Togo. Nous y réfléchissons constamment. Ce serait bien, que le mercredi 11 janvier 2017, tous les citoyens togolais, peu importe sa croyance, allument une bougie de 23H à 00 heures, en guise d’union de prières à nos ancêtres et à Dieu à travers son fils Jésus Christ pour ceux qui sont Chrétiens. Il faut surtout y croire et demander que la lumière du Togo jaillisse cette année 2017», a-t-il proposé.

Togo, un pays où le pouvoir semble être un legs parental et confisqué par un seul clan. Un avis partagé par certains acteurs politiques de l’opposition. Et comme l’a aussi reconnu la Secrétaire Générale de la Cdpa, Mme Brigitte Adjamagbo Johnson, la semaine dernière alors qu’elle décryptait l’actualité sociopolitique togolaise sur les ondes de la radio Taxi Fm.

« Appelons les choses par leurs noms. Il s’agit d’une dictature qui a pris d’autres formes et un régime qui dure depuis 50 ans. Le régime a pris un bail de 50 ans sur ce pays », a t-elle laissé entendre.

Cependant, à en croire certains analystes, le statut quo du Togo est imputable à l’opposition togolaise qui, malgré le fait qu’elle ait conscience de la situation, ne cesse de multiplier des frasques, pendant que les tenants du pouvoir ne lésinent pas sur des stratégies aussi atypiques soient-elles, pour conserver leur suprématie.

« Papa nous a dit de ne jamais laisser le pouvoir entre les mains de nos ennemis, sinon il sera difficile de le récupérer »; ces propos tenus par l’actuel chef de l’État, résonnent encore l’esprit des Togolais qui se demandent si le petit fils de Maman N’Danida, aurait la phobie de perdre le pouvoir.

En tout cas, c’est de bonne guerre, mais bout du compte, le peuple est son propre libérateur. Et comme le disait Thomas Sankara, « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa propre révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ».

JA

icilome.com