L’opposition a appelé à des manifestations pacifiques pour protester contre la volonté du pouvoir de modifier la loi électorale.
De nouvelles élections présidentielles seront organisées le 26 octobre après l’annulation du scrutin du 8 août par la cour suprême.
Le candidat de l’opposition Raila Odinga a dénoncé l’initiative du parti au pouvoir d’amender la loi électorale.
Selon lui, il s’agit d’une attaque contre la démocratie et la Constitution.
M. Odinga a appelé ses compatriotes « à résister à la tentative de ramener le Kenya à l’époque de la dictature du parti unique »
Lundi ses partisans s’étaient rassemblés devant la Commission électorale (IEBC) à Nairobi, pour exiger la démission d’une partie des membres de ladite commission que l’opposition accuse d’être partiale.
Parmi les changements il y a une disposition qui prévoit que les résultats enregistrés manuellement priment sur ceux envoyés électroniquement.
Ce qui signifie un retour à un scrutin manuel comme ce fut le cas avant 2007, estime le candidat de l’opposition.
Un autre point de l’amendement prévoit que le président de la commission électorale peut être remplacé en cas d’absence par son vice-président.
Ces ajustements sont proposés alors que pouvoir et opposition ont ouvert des discussions avec l’IEBC pour tenter d’aplanir les divergences pour une bonne préparation de l’élection présidentielle du 26 octobre.
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