Un petit job pour arrondir les fins du mois et poursuivre ses études, c’est l’alternative de plusieurs étudiants qui ne sont pas nantis. Mais c’est lorsque cette situation de précarité vire au drame que cela devient inquiétant. Un jeune étudiant qui par ce travail trouvait sa pitance journalière y a succombé.
Le jeune Amékoudji, en Master 1 géographie à l’Université de Kara après les cours est conducteur de taxi-moto. Le 29 juin dernier vers 19h, il est sollicité par un client qui dit allé à Djamdè à l’est de la ville de Kara en allant vers Bassar sur la nationale numéro 19.
Son client sous le manteau d’un autre étudiant simule une urgence. Il demande à la victime de l’amener à Djamdè sous prétexte qu’il y a oublié sa carte d’étudiant, sans lequel il ne pouvait composer le lendemain.
Après s’être convenus, il le remorque. Arrivé dans un coin sombre et inanimé après Djamdè, il asperge son visage de piment, le poignarde avec un couteau avant de s’emparer de sa moto et disparaitre dans la nature.
Le jeune étudiant ne sera retrouvé que le lendemain à 5h du matin agonissant. Transporté au Chr de la ville de Kara, il subit une intervention chirurgicale qui le sauve. Mais il n’était pas à bout de ses peines.
Une semaine après la chirurgie, du ne pue coulait de ses blessures. L’on ne sait comment l’intervention a été faite. Et comme si tout concourait à sa perte, le médecin qui s’est chargé de son opération était absent. C’est cette dernière situation qui le mène droit dans la tombe.
M E
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