Chants, danses c’est aussi ce côté festif des Evalas que les gens vont découvrir lors des luttes traditionnelles dans la Kozah. Devenue la fête de toutes les surprises où Faure Gnassingbé lui-même va d’arène en arène, elle est également un lieu de chant de satire envers le camp opposé.
Ce fut l’occasion pour les supporters de Pya, village natal de Faure Gnassingbé de lui prêter une fois encore allégeance. De rouge vêtus, une couleur qui n’est pas la bienvenue à Unir qui voit en celle-ci celui qui a bousculé le locataire de la Marina en aout dernier.
Seulement leur rouge (du PNP) contrastait avec les propos de leurs chants. C’était une pure satire à Tikpi Atchadam, le leader de la chéchia rouge, symbole des guerriers de la préfecture de Tchaoudjo. Le lead lançait « Ou est Atchadam » et tous en cœur le groupe répondait « Atchadam a fui ».
Comme quoi, celui qui en voulait à ton trône, Oh Roi, est loin, alors « longue vie à toi ». Et la chanson a fait son effet. C’est un Faure Gnassingbé et sa suite qui sourient et acclament les chanteurs à l’affût des billets de banque.
On dirait que « le spectre » de Tchikpi Atchadam « suit » Faure Gnassingbé même dans « sa Kozah » à lui. Chacun y va de son commentaire.
Magnim Karouwe
Source : www.lomechrono.com