M. ASSOUMA, l’empêcheur de tourner en rond
Depuis le début du processus démocratique au Togo, beaucoup d’eau a coulé sous le pont.
Cependant, certaines réalités persistent et perdurent par le fait d’un homme : M. Aboudou ASSOUMA.
Il est notoire que partout dans le monde, la démocratie repose sur trois piliers :
1°/ La liberté
2°/ La Justice
3°/ L’alternance au pouvoir
Dans tous les cas, si les deux premiers piliers existent dans un pays, même si c’est un royaume, la démocratie n’y est pas un vain mot.
Le cas togolais est paradoxal parce que, dès l’avènement du Président Faure GNASSINGBE au pouvoir, l’un de ses premiers soucis était de réformer la Justice dans l’intérêt des justiciables. Des initiatives hardies ont été prises et le Président n’a manqué aucune occasion pour dénoncer les carences de la Justice togolaise. En vain. On est en droit de se poser la question de savoir pourquoi.
La réponse à cette préoccupation est simple. La magistrature était divisée entre un Syndicat et une Association antagonistes.
Au commencement était le Syndicat des Magistrats du Togo (SMT) alors considéré par le pouvoir comme proche de l’opposition.
M. Aboudou ASSOUMA, l’actuel président de la Cour Constitutionnelle, l’homme qui était procureur de la République à Lomé au moment du déclenchement du processus démocratique, celui-là même qui avait fait appel aux forces de l’ordre pour vider le palais de Justice de Lomé dans l’affaire dite procès LOGO-DOGLO, a pris l’initiative de créer l’Association Nationale des Magistrats une Association proche du pouvoir dont il s’était servi comme un outil de vengeance implacable.
Cette Association, en définitive, a fait beaucoup de torts aux intérêts collectifs et publics à cause de la politisation de ses objectifs et de sa propension à nuire. Cette Association, aujourd’hui l’ombre d’elle-même, a tout écrasé sous la férule de M. ASSOUMA.
En effet, tous ceux qui étaient membres de cette Association et Dieu sait qu’ils étaient nombreux, étaient sûrs de faire carrière. Ils ont prioritairement droit à tous les postes importants à la tête des différentes juridictions indépendamment de leur ancienneté ou de leur compétence intrinsèque.
Une fois nommés, ces Magistrats carriéristes exécutaient aveuglement ou moyennant prébende, les ordres émanant du pouvoir sous le contrôle assidu de M. ASSOUMA qui n’a pas d’état d’âme.
Des magistrats et pas de moindres ont hypothéqué leur indépendance et sacrifié la justice sur l’autel des privilèges indus sous le haut patronage du « Commandeur » ASSOUMA.
Les dérives étaient si profondes et si nombreuses que personne ne pouvait rien faire sans le consentement de M. ASSOUMA. Toutes les réformes ont échoué et pour réussir, il faut réformer contre ASSOUMA qui était tentaculaire et incontournable. C’est l’impasse absolue et on est porté à se demander s’il est un patriote parce qu’il est devenu l’empêcheur de tourner en rond.
Finalement, ce qui devait arriver, arriva. Au sein de cette Association, pour des raisons évidentes sur lesquelles nous reviendrons plus tard, il y a eu un clash. Une sorte de révolution de Palais a eu lieu et le « Boss », comme on l’appelait, a été débarqué. Mais, c’est compter sans la capacité de nuisance de cet insubmersible. Il a rapidement neutralisé l’Association qui a perdu toute influence et finalement, tout s’était résumé à sa seule personne. Si tu veux une promotion ou une faveur, il suffit de se soumettre à la personne d’ASSOUMA pour obtenir son onction.
Au jour d’aujourd’hui, la magistrature togolaise est à la croisée des chemins. Les magistrats qui continuent à faire allégeance au président de la Cour Constitutionnelle se croient naïvement encore tout permis. C’est surtout dans leur rang qu’on trouve les renégats. Les abus, les passe-droits, la corruption sont leur lot commun.
La dernière affectation des magistrats a connu un grand retard. Quelque part, c’est que M. ASSOUMA a voulu imposer ses préférences. Le Président de la République a dû faire preuve de doigté pour trancher dans le bon sens.
Il est temps, vraiment grand temps pour que M. ASSOUMA se rende à l’évidence. Tous les dossiers en souffrance à la Justice sont, pour la plupart, en difficulté à cause de ses pressions injustifiées et insistantes.
Pour notre part, nous demandons à tous ceux qui nourrissent l’ambition de sortir la Justice togolaise de l’ornière, de l’ennoblir et d’en faire un véritable pilier de la démocratie, de résister aux intrusions de M. ASSOUMA qui n’agit que pour son propre compte et sa propre poche.
Rodrigue
Depuis le début du processus démocratique au Togo, beaucoup d’eau a coulé sous le pont.
Cependant, certaines réalités persistent et perdurent par le fait d’un homme : M. Aboudou ASSOUMA.
Il est notoire que partout dans le monde, la démocratie repose sur trois piliers :
1°/ La liberté
2°/ La Justice
3°/ L’alternance au pouvoir
Dans tous les cas, si les deux premiers piliers existent dans un pays, même si c’est un royaume, la démocratie n’y est pas un vain mot.
Le cas togolais est paradoxal parce que, dès l’avènement du Président Faure GNASSINGBE au pouvoir, l’un de ses premiers soucis était de réformer la Justice dans l’intérêt des justiciables. Des initiatives hardies ont été prises et le Président n’a manqué aucune occasion pour dénoncer les carences de la Justice togolaise. En vain. On est en droit de se poser la question de savoir pourquoi.
La réponse à cette préoccupation est simple. La magistrature était divisée entre un Syndicat et une Association antagonistes.
Au commencement était le Syndicat des Magistrats du Togo (SMT) alors considéré par le pouvoir comme proche de l’opposition.
M. Aboudou ASSOUMA, l’actuel président de la Cour Constitutionnelle, l’homme qui était procureur de la République à Lomé au moment du déclenchement du processus démocratique, celui-là même qui avait fait appel aux forces de l’ordre pour vider le palais de Justice de Lomé dans l’affaire dite procès LOGO-DOGLO, a pris l’initiative de créer l’Association Nationale des Magistrats une Association proche du pouvoir dont il s’était servi comme un outil de vengeance implacable.
Cette Association, en définitive, a fait beaucoup de torts aux intérêts collectifs et publics à cause de la politisation de ses objectifs et de sa propension à nuire. Cette Association, aujourd’hui l’ombre d’elle-même, a tout écrasé sous la férule de M. ASSOUMA.
En effet, tous ceux qui étaient membres de cette Association et Dieu sait qu’ils étaient nombreux, étaient sûrs de faire carrière. Ils ont prioritairement droit à tous les postes importants à la tête des différentes juridictions indépendamment de leur ancienneté ou de leur compétence intrinsèque.
Une fois nommés, ces Magistrats carriéristes exécutaient aveuglement ou moyennant prébende, les ordres émanant du pouvoir sous le contrôle assidu de M. ASSOUMA qui n’a pas d’état d’âme.
Des magistrats et pas de moindres ont hypothéqué leur indépendance et sacrifié la justice sur l’autel des privilèges indus sous le haut patronage du « Commandeur » ASSOUMA.
Les dérives étaient si profondes et si nombreuses que personne ne pouvait rien faire sans le consentement de M. ASSOUMA. Toutes les réformes ont échoué et pour réussir, il faut réformer contre ASSOUMA qui était tentaculaire et incontournable. C’est l’impasse absolue et on est porté à se demander s’il est un patriote parce qu’il est devenu l’empêcheur de tourner en rond.
Finalement, ce qui devait arriver, arriva. Au sein de cette Association, pour des raisons évidentes sur lesquelles nous reviendrons plus tard, il y a eu un clash. Une sorte de révolution de Palais a eu lieu et le « Boss », comme on l’appelait, a été débarqué. Mais, c’est compter sans la capacité de nuisance de cet insubmersible. Il a rapidement neutralisé l’Association qui a perdu toute influence et finalement, tout s’était résumé à sa seule personne. Si tu veux une promotion ou une faveur, il suffit de se soumettre à la personne d’ASSOUMA pour obtenir son onction.
Au jour d’aujourd’hui, la magistrature togolaise est à la croisée des chemins. Les magistrats qui continuent à faire allégeance au président de la Cour Constitutionnelle se croient naïvement encore tout permis. C’est surtout dans leur rang qu’on trouve les renégats. Les abus, les passe-droits, la corruption sont leur lot commun.
La dernière affectation des magistrats a connu un grand retard. Quelque part, c’est que M. ASSOUMA a voulu imposer ses préférences. Le Président de la République a dû faire preuve de doigté pour trancher dans le bon sens.
Il est temps, vraiment grand temps pour que M. ASSOUMA se rende à l’évidence. Tous les dossiers en souffrance à la Justice sont, pour la plupart, en difficulté à cause de ses pressions injustifiées et insistantes.
Pour notre part, nous demandons à tous ceux qui nourrissent l’ambition de sortir la Justice togolaise de l’ornière, de l’ennoblir et d’en faire un véritable pilier de la démocratie, de résister aux intrusions de M. ASSOUMA qui n’agit que pour son propre compte et sa propre poche.
Rodrigue
Togosite.com