La Franco-togolaise Clarisse Agbegnenou (-63 kg) a décroché mercredi à Budapest un cinquième titre de championne du monde, le quatrième d’affilée.
Agbegnenou fait carton plein
Imperturbable et indéracinable sur les tapis de Budapest, la Française a conclu son parcours par un nouvel ippon en finale, par immobilisation sur la Slovène Andreja Leski, impuissante, comme ses autres adversaires.
Cinq combats, cinq ippons et cinq doigts montrés à la caméra, avec cinq étoiles sur les cinq ongles, comme ces cinq titres mondiaux qui, ajoutés à ses cinq sacres continentaux, la font entrer encore un peu plus dans la légende de son sport.
« J’ai été assez sereine, calme. Je n’ai pas fait de golden-score, j’ai fait pas mal de sol. Je l’avais beaucoup travaillé et je suis contente que ça fonctionne, ça me montre que je suis sur le bon chemin. Je me sens bien, je n’ai mal nulle part, aucun strap », souriait-elle après sa finale.
Il y avait d’ailleurs dans sa présence à Budapest l’idée d’une répétition générale avant Tokyo (23 juillet-8 août), à blanc, car ses deux principales rivales, la Japonaise Miku Tashiro et la Slovène Tina Trstenjak, qui l’avait battue en finale des JO-2016 à Rio, n’étaient pas là.
Déjà sacrée lors des Mondiaux 2014, 2017, 2018 et 2019, Agbegnenou (28 ans) n’est désormais plus très loin des trois judokates les plus titrées de l’histoire des championnats du monde : la Japonaise Ryoko Tani, la Chinoise Wen Tong (sept titres chacune) et la Belge Ingrid Berghmans (six).
Les médailles de bronze sont revenues ce mercredi à la Serbe Anja Obradovic et à la Néerlandaise Sanne Vermeer.
Source : EuroNews + International Judo Federation (Judo /YT)
Source : 27Avril.com