Lorsqu’elle voyait le jour, en 1980, ses géniteurs ne s’attendaient à ce que leur fille connaisse un destin aussi tragique.Le samedi 30 septembre dernier 2017, la consternation était insurmontable au cimetière d’Aboisso.
Comment comprendre qu’une jeune cadre de banque, pleine d’avenir et qui venait à peine de recevoir les clés de sa maison achetée au prix de plusieurs années de sacrifices pécuniaires, décide de mettre fin à ces jours, sans mot dire à qui que ce soit? et pour quoi? pour une sordide histoire de chagrin d’amour…Selon l’Homme de Dieu qui relatait les faits, cette jeune dame était en liaison avec un employé de la Mairie de Treichville, qui lui était d’une infériorité financière notoire.
Malgré sa faible rénumération à hauteur de seulement 100.000f, la bonne dame payée, elle, à au moins 500.000f, toujours selon le Pasteur, accepte de se mettre en ménage avec lui et de surcroît d’assumer les charges essentielles rien que pour le bonheur du couple. Seulement, le morceau de bois quoi qu’ayant duré dans l’eau ne peut jamais devenir caïman, M. son cher époux trouvera le moyen de convoler avec d’autres amoureuses au mépris des énormes sacrifices de cette dernière, sans même avoir égard aux enfants qu’elle lui aura donné.
C’est ainsi que meurtri par le chagrin, elle se résout au suicide en ingurgitant de l’eau de javel fortement dosée à leur domicile de Vridi. Était-ce vraiment là la solution idoine pour échapper aux griffes de la douleur? Toujours est-il qu’aujourd’hui, sa famille est inconsolable, ses enfants sont orphelins et ses collègues et amis dans la confusion totale…M., son cher ex-époux qu’elle aimait tant peut tranquillement mener à bien ses escapades et pour elle, c’est un tout autre chapitre qui s’ouvre sur un air de tragédie qu’un esprit terrestre ne saurait décrire.
Source : www.cameroonweb.com