Le chef de file de l’opposition dit être ouvert au dialogue. Mais ce sera pour discuter des conditions du départ de Faure Gnassingbé. Lire plutôt !
Votre réaction par rapport à l’appel au dialogue du gouvernement
Mais nous avons dit ou nous disons depuis un moment que nous sommes favorables au dialogue. Donc je ne vois pas pourquoi ça créerait un évènement extraordinaire. Si le gouvernement est favorable au dialogue, c’est bien.
Vous êtes prêt aussi à aller à ce dialogue ?
Mais on l’impression que vous ne nous suivez pas quand on parle. On a toujours dit, on est favorable au dialogue. Et on ajoute pour discuter des conditions du départ du chef de l’Etat. Donc on n’est pas contre le dialogue.
Vous maintenez toujours ces conditions-là ?
Et pourquoi pensez-vous qu’on ne va pas les maintenir. Quels sont les éléments nouveaux qui nous amèneraient à abandonner ces positions ? Moi je n’en vois pas, peut-être d’autres pour le voir. Moi je n’en vois pas.
Par rapport aux mesures que le gouvernement a annoncées dans son communiqué, qu’en dites-vous ?
Evidemment, je me félicite qu’on libère des gens qui sont arbitrairement détenus. S’il y a 42 personnes, il en reste encore beaucoup et je suis persuadé que dans les jours prochains ces personnes seront libérées. Je me félicite également de la restitution des motos, nous avons entrepris plusieurs démarches en direction du gouvernement pour que cette mesure soit prise. Bien, si on veut restituer les motos qui sont détenues par les forces de l’ordre, qui ont été confisquées pendant ou après des manifestations, on ne peut que s’en féliciter.
Les manifestants à Sokodé sont réprimés que pensez-vous ?
Mais ça veut dire que le gouvernement tient un double langage. Dans le même temps qu’il prétend préconiser l’apaisement de la situation, lui-même brutalise, violente les manifestants au lieu de départ à Sokodé et à Bafilo. Alors qu’est-ce qu’on peut dire de ça ? Ça veut dire que le gouvernement est toujours dans la logique de la duplicité.
Selon nos informations, les gens de Sokodé avaient appelé le gouvernement par rapport à cette situation mais les autorités disent qu’elles ne sont pas au courant de ces répressions. Est-ce c’est vrai, est-ce que vous avez appelé le gouvernement par rapport à cette situation ?
La coordinatrice Mme Brigitte Adjamagbo nous a informé avoir pris contact avec le ministre de l’Administration territoriale qui a prétendu n’en être pas informé et donc qui a dit qu’il allait s’informer et lui revenir.
www.icilome.com