Le président national de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre est également dans les rues ce samedi. Pour lui, après le simulacre d’élections législatives du 20 décembre dernier, il est du devoir de la Coalition des 14 partis de l’opposition d’expliquer un certain nombre de choses aux populations togolaises.
Jean-Pierre Fabre regrette également que les populations soient intimidées pour ne pas participer massivement à ces premières manifestations de l’année. « Il y a eu des intimidations. Vous avez vu la mobilisation des forces de sécurité, des militaires pour faire en sorte que les gens ne viennent pas nombreux à la marche. Mais ce sont les premières manifestations, comme on organisera d’autres, on verra », a-t-il déclaré.
Pour lui, la Coalition des 14 n’a d’autres choix que de mobiliser les populations pour obtenir les réformes. Et dans la foulée, il a tenté d’expliquer la nouvelle phase de la lutte annoncée depuis le début de l’année par ce regroupement de partis de l’opposition.
« La nouvelle phase de la lutte, c’est l’élargissement de la lutte à d’autres composantes de la société, à ceux qui, au moment des élections, ont appelé à un report qui n’a pas eu lieu. Avec toutes ces personnes-là, nous voulons créer un vaste mouvement citoyen de libération nationale », a réitéré le président de l’ANC. Dans ce cadre, il informe que les contacts se font pour que ce grand mouvement voie rapidement le jour.
Jean-Pierre Fabre trouve que la formation d’un nouveau gouvernement est un non-événement, ainsi que l’élection d’une femme à la présidence de l’Assemblée nationale.
Il informe également que plus d’une centaine de personnes croupissent encore dans les prisons. Jean-Pierre Fabre ne trouve pas la nécessité de continuer de dialoguer avec un régime qui reste sourd à toutes les revendications.
I.K
Source : www.icilome.com