Ce n’est un secret pour personne. Aujourd’hui, le secteur de l’éducation togolaise est dans un état critique. Il est en souffrance. Entre les grèves à répétition des enseignants et l’entêtement du gouvernement togolais, les élèves ne savent plus à quel saint se vouer. La situation inquiète de plus en plus les acteurs politiques du pays.
Mercredi au point de chute de la 18e marche de la coalition des 14, Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition, a fait un clin d’œil aux enseignants. L’homme politique, tel un parent d’élève, a apporté son soutien aux enseignants et dénoncé, au passage, l’indifférence du régime face aux cris de détresse des élèves qui, depuis quelques jours, descendent dans les rues pour réclamer leurs enseignants.
« Les enseignants ne font pas les grèves pour le plaisir. Ils font les grèves parce que leurs conditions de vie et de travail ne sont pas bonnes. Mais au même moment, la minorité rapace continue de piller le pays. Je suis sûr que si le gouvernement a la volonté, il peut régler le problème des enseignants très vite. En tout cas, nous sommes solidaires avec les enseignants », a lancé Jean-Pierre Fabre lors du meeting.
Pour rappel, les enseignants exigent la mise à disposition de la copie de Statut Particulier remise au Premier Ministre, l’ouverture des négociations sur la fixation du taux correspondant aux primes et indemnités, et de sa date d’effet. Ils réclament également l’intégration des indemnités forfaitaires de vingt mille (2000) FCFA aux salaires de base des enseignants qui émargent sur la subvention que l’État accorde à l’enseignement confessionnel.
A cela s’ajoute la révision du traitement des 1045 enseignants confessionnels émargeant sur le budget additionnel de la subvention, la rédaction et la signature d’un texte de convention de partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel dans meilleur délai.
KG.
Source : www.icilome.com