Le chef de File de l’opposition a annoncé la semaine dernière, son projet de rejoindre la rue, à la veille des échéances électorales (législatives et probablement, les locales/communales). Sur les ondes de nana Fm, il réaffirme son engagement pour l’obtention des réformes et l’enjeu encouru.
Le président national de l’ANC rassure que l’alternance n’est pas le plus important dans l’obtention des réformes politiques et institutionnelles. C’est plutôt un quitus pour des élections transparentes, libres et surtout sans contestations et donc crédibles. C’est un passage obligatoire pour parvenir à un Etat de droit et amorcer un décollage socio-économique.
Mais à l’ANC tout comme à CAP 2015, rien ne rassure que le pouvoir de Faure Gnassingbé soit nanti d’une quelconque volonté de répondre à ce que l’ambassadeur Marc Fonbaustier appelait « une attente historique ».
D’où l’intérêt pour Jean pierre Fabre des mobilisations de rue. Là, le peuple, seul et vrai détenteur du pouvoir affirmera sa volonté, celle qui fera plier le blocus d’en face. « C’est le peuple qui est le détenteur de la souveraineté et il lui faut à un moment donné, s’exprimer et dire ce qu’il veut. La rue est un espace de débat démocratique, y compris dans les pays les plus avancés démocratiquement ».
Quels alliés ?
A ce propos, le leader du parti orange ne cache pas ses intentions de s’allier le groupe de six partis politique, les cinq partis du CAP 2015 étant déjà un acquis: « Ça fait onze partis politiques, c’est une machine très lourde à faire marcher. Il sera bon que les 11 y soient » souligne-t-il.
Le Chef de File de l’Opposition compte également mobiliser la diaspora à travers une prochaine tournée aux USA et au Canada.
A.Lemou
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