Le député Jean Kissi n’aime pas le populisme et est contre les méthodes populistes qui ont empêché la réalisation de l’alternance politique au Togo depuis les années 1990. Le Secrétaire général du Comité d’Action pour le renouveau accuse une frange de l’opposition qui promet d’arracher le pouvoir par la rue d’avoir dévié la lutte démocratique. Il appelle l’opposition à accepter l’échec de l’extrémisme et du populisme pour revenir à la méthode Me Agboyibo.
Au début du processus démocratique au Togo et sous le magistère de Me Yawovi Agboyibo, l’opposition togolaise a pu avoir quelques résultats, sinon les seuls résultats palpables à ce jour comme la liberté d’expression, le multipartisme, l’amnistie qui a permis le retour de plusieurs exilés dont Gilchrist Olympio et les venus de France.
Et depuis le retour de ces derniers, qui prônaient et continuent pour certains de prôner une opposition frontale inspirée du populisme et du radicalisme, plus rien ne va. L’opposition va d’échec en échec et pire, perd du terrain.
Reçu lundi sur New World TV, le député Jean Kissi estime que l’obstacle à la réalisation de l’alternance politique au Togo est bien le populisme prôné par une certaine opposition.
Selon l’honorable, la méthode populiste qui consiste à rassembler la population et lui dire que demain le chef de l’Etat actuel va partir, a montré ses limites.
A la place de cette méthode, il appelle à revenir à celle adoptée au début de la lutte par Me Agboyibo qui est la méthode basée sur le dialogue et la pression.
« Vous ne pouvez pas nous dire obstinément, au risque d’être indirectement en soutien au pouvoir en place sans le dire, au risque d’accepter de nous conduire dans la même chose qui maintient le pouvoir en place, notre volonté est d’adopter une méthode qui permette de sortir de la situation actuelle », a-t-il dit.
Le Secrétaire général du Car estime que la population togolaise a désormais le regard tourné vers le sont, le seul dont la méthode peut sortir le Togo de l’impasse.
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