Quelle solution pour la crise politique qui secoue le Togo depuis le 19 août 2017 ? Selon des indiscrétions, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) dans ses recommandations tant attendues par les Togolais, proposera que Faure Gnassingbé reste au pouvoir jusqu’en 2020 et qu’il se retire.
L’indiscrétion a été confirmée par Nicolas Lawson, le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR). Selon lui, la communauté sous régionale estime que puisque des acteurs politiques, par leur participation à la présidentielle d’avril 2015, ont permis à l’actuel chef de l’Etat de briguer un 3ème mandat, il va rester en place jusqu’à la fin de ce dernier.
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« Mais entre-temps, il doit mettre en place un gouvernement de transition ou de salut public. Ce gouvernement doit être dirigé par un cocardier, quelqu’un qui connaît le Togo et ses problèmes, un patriote », a déclaré l’acteur politique invité ce dimanche de l’émission « D12 » de la radio Pyramide FM.
Selon lui, le problème togolais ne se résume pas aux réformes politiques que souhaite le peuple togolais. Il faut que le gouvernement puisse veiller à ce que la majorité des Togolais mangent 3 fois par jour.
Qui pour être ce Premier ministre ? Nicolas Lawson pense être la personne indiquée pour ce ‘boulot’.
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« Si les Togolais veulent, je suis prêt », s’est-il proposé.
En tout cas, au chef de l’Etat, président en exercice de la CEDEAO, qui aime l’écouter, d’après ses propres propos, il prodigue le conseil de s’entendre avec ses pairs pour trouver la bonne formulation ou le compromis.
« Le Togo est en crise et elle est profonde. Il faut que demain, on lui présente un bon Premier ministre qu’il doit nommer et laisser librement former son gouvernement et mettre en place les solutions pour les problèmes qui sont urgents à régler, afin d’apaiser la société et donner satisfaction à toutes les revendications », a-t-il proposé.
Le ‘Premier ministre de transition’, poursuit M. Lawson, doit aussi avoir dans son agenda de préparer le ‘lendemain’, c’est-à-dire les réformes politiques.
Source : globalactu.com
Titre modifié
Source : www.togoweb.net
Normal. La classe politique est inscrite dans le carriérisme et non le nouveau contrat social pour remettre le peuple au coeur du débat public et de l’action politique. En somme la gouvernance participative et de proximité où le peuple n’est plus spectateur mais acteur, où le dépositaire d’une charge publique n’est plus seulement ordonnateur mais comptable devant le peuple, quel que soit son rang.
Ablode !
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